vendredi 8 avril 2011

PETA s'épanouit

"Et c'est ainsi que l'usage intelligent des animaux permit à l'armée Carthaginoise de prendre pied dans la plaine du Pô", terminai-je. 
La simple vue de mon auditoire aurait du en décourager plus d'un : essayer de donner des notions de culture générale à nos futurs dirigeants n'est pas une mince affaire. Bien que brillants en surface, le fier aplomb des étudiants de l'ENA a tendance à rapidement disparaître lorsque nous entrons dans les détails. La plupart ouvrent de grands yeux innocents, essayant tant bien que mal d'assimiler une partie de mon immense savoir (mais, quelle est cette douleur dans mes chevilles ?).

Une étudiante, cependant, se dandine sur sa chaise. Blonde et fortement pulmonée, elle a été dotée de talents inégalement répartis - nul doute qu'elle ira loin.
"Quelque chose vous dérange, mademoiselle ?, lançai-je.
- Ben, heu, oui, quand même. Dans votre exposé, quand vous parlez des animaux, vous présentez l'utilisation des animaux comme quelque chose de bien. Alors, je sais qu'à l'époque, c'était dans les moeurs, mais là, on a l'impression que vous cautionnez ça.
- J'aurais aussi pu vous parler de l'usage des chèvres par les soldats français en Algérie avant 1962, vous auriez été autrement troublée. Mais, précisez votre pensée, je vous prie.
- Ben, il faut pas oublier que les animaux étaient exploités de manière brutale et sauvage, et que beaucoup sont morts pour ça alors qu'ils n'étaient pas responsables de ces guerres. Parce que en fait, vous voyez, je fais partie d'une association qui milite pour plus d'éthique dans le traitement des animaux, et...
- Vous voulez dire que vous faites partie de l'association PETA ?
- Oui monsieur l'Impoli, vous connaissez ?, me demanda-t-elle en arborant un sourire fier.
- De loin, seulement. Mais j'aimerais que ce soit d'encore plus loin.
- Oh, je suis sûr que vous avez une fausse idée de ce genre d'associations. Elles ont un combat très noble, et surtout très utile, vous savez. Nous sommes largement précurseurs sur de nombreuses questions liées aux animaux. Si vous voulez, je serai heureuse de répondre à vos questions sur notre combat.
- Mes questions ?, rétorquai-je avec un sourire entendu. Rassurez-vous, mademoiselle, d'autres ont déjà posé les questions. Etudions plutôt les réponses..."

L'auditoire redoubla d'attention. N'hésitant pas un instant, je filai sur la page des questions posées à l'association PETA (Pour une Ethique dans le Traitement des Animaux), une sorte de résumé de leur combat en 22 questions/réponses. Il y a 30 ans, on réclamait une étiquette dans le traitement des animaux, on veut aujourd'hui une éthique. Soit. C'est la suite logique.
Je parle uniquement ici du site de PETA France, car PETA s'est subdivisé par pays (heureusement qu'ils ne sont pas divisés par animaux, on a échappé de peu à PETA-Sajou ou PETA-chatte...).

Commençons par la première question, sur le droit des animaux. 
1.« Qu'entendez-vous par "droits des animaux" » ?
Chaque animal devrait avoir des droits indépendamment de l’intérêt que cet animal peut présenter pour les humains, qu'il soit mignon ou pas, que son espèce soit menacée de disparition ou pas, qu’un humain y soit attaché ou pas.
La réponse est ici très intéressante. Chaque animal, quel qu'il soit, devrait avoir des droits. Notez qu'on ne précise pas quels droits, histoire d'être un peu moins attaquable. Mais prenons au hasard le droit le plus basique : celui de ne pas se faire tuer gratuitement et inutilement. Si l'association revendique des droits, celui la sera forcément compris dedans. 
Parce que c'est vrai qu'un bébé phoque, ou qu'un petit chaton, c'est bidou tout plein, et que du coup, c'est pas juste de les massacrer, ou même de les maltraiter.
Mais on nous dit que TOUS les animaux devraient avoir des droits, peu importe son espèce, même si l'homme n'y est pas attaché, qu'il ne soit pas menacé de disparition, et qu'il ne représente aucun intérêt pour nous. Du coup, ces règles s'appliqueraient également aux blattes, aux moustiques, aux rats, dont nous n'avons pas le droit de disposer.... Très intéressant pour la suite.

Autant les gens se sont mobilisés contre le massacre des bébés phoques, autant contre le massacre des bébés blattes, on n'a pas vu grand monde.
2. « Quelle différence y a-t-il entre "droits des animaux" et "protection animale" ? »
Les associations de protection animale sont attachées au bien-être de l’animal mais acceptent de sacrifier ses intérêts dès lors qu’un humain en retire un avantage jugé en valoir la peine. Ceux qui militent pour les droits des animaux considèrent au contraire que les animaux ont, tout comme les humains, des intérêts qui ne peuvent être sacrifiés pour le simple motif que certains vont en retirer un avantage.
Voila l'application concrète de ce que nous avons commencé à développer. Prenons un exemple : Nadia, militante à PETA, découvre un beau matin sa cuisine envahie de blattes. Tout d'abord prise par un irrésistible élan d'amitié pour ces petits animaux, elle se ravise juste avant de leur faire un gros câlin avec le talon de ses chaussures. Car oui, ces petits animaux ont des intérêts : coloniser la cuisine de Nadia, se reproduire, trouver de la nourriture, travailler plus pour gagner plus, bref, des intérêts comme tout le monde. Malgré le fait que Nadia trouve un avantage certain à exterminer de manière cruelle ces insectes au demeurant fort sympathiques, elle réfléchit (hélas, elle a sans doute oublié de le faire au moment de s'engager pour PETA) : selon la charte qu'elle a signée, elle n'a pas le droit de sacrifier ces animaux, car elle milite pour leurs droits. Considérant un évident conflit d'intérêt, elle s'en ira sans doute chercher un juge d'instruction pour violation de propriété privée, puisque les questions de droit doivent se résoudre devant la justice. En cherchant un peu, on découvrira certainement que ces blattes ont passé la frontière en douce, et on se fera un plaisir de les remettre dans le prochain vol charter pour l'Afghanistan.
3. « De quels droits parle t-on ? »
Les animaux ont droit à une égale prise en considération de leurs intérêts. Un chien a indubitablement intérêt à ne pas se voir infliger des souffrances inutiles, par exemple. Par conséquent, il a le droit de ne pas se voir infliger des souffrances inutiles.
Ah, dommage, ils n'ont pas voulu reprendre mon exemple. Mais remplacez le mot chien par le mot blatte, ça marche tout aussi bien.
Très bien, on a bien compris. Mais reste une question : qu'en est-il des affreux animaux qui infligent des souffrances inutiles aux autres animaux ? Un chat qui joue avec une souris par exemple. Ou une lionne qui tue à petit feu une gazelle, qui avait pourtant intérêt à ne pas mourir, donc le droit de ne pas mourir. Pourtant, la lionne a intérêt à se nourrir, donc le droit de se nourrir.
Comment ça ? C'est naturel de tuer d'autres animaux pour se nourrir ? Certains animaux le font déjà ? Un monde où l'intérêt de l'animal le plus fort l'emporte, vous appelleriez cela la Nature ? Non, vous devez plaisanter.

Ou comment résoudre un conflit d'intérêt.
4.« Quels animaux faut-il prendre en compte ? Où se situe la limite ? »
Le célèbre Docteur Albert Schweitzer, qui a œuvré tant pour les hommes que pour les animaux, ne négligeait pas de remettre dans l’herbe un ver trouvé sur du béton. Conscient de ses responsabilités, il pensait que nous devons tous « juger au cas par cas, avec autant de sagesse et de compassion que possible. »
Comme quoi je ne vous mens pas en essayant de déformer leurs propos : tous les animaux doivent bien être pris en compte. Ils ne pourraient être plus clairs. Je propose quand même de confronter les membres de cette association aux inepties qu'ils débitent. Quelques épreuves à base d'araignées, blattes, moustiques (comment ça, ça existe déjà ? Fort Boyard, vous dites ?) devraient rapidement faire diminuer le nombre de membres féminins de l'association.

6. Croyez aux droits des animaux si vous le voulez. Mais pourquoi vouloir imposer vos convictions aux autres ?
Toutes les idées qui ont fait progresser la société ont justement consisté à se mêler de ce que font les autres, à expliquer par exemple qu’aucun être humain ne peut être réduit en esclavage ou qu’il est mal de violer une femme.
N'hésitons pas à mélanger les idées sans scrupules ni vergogne : plus on fait d'amalgames, et plus on a de chances de convaincre (nous allons voir tout à l'heure que ça va beaucoup plus loin que ça). Ben oui, parce que écraser négligemment du talon un insignifiant cloporte, on peut comparer ça sans hésiter à violer une femme.
Surtout, on inclut la question du droit des animaux dans la catégorie "idées qui ont fait progresser la société". Respecter les animaux, la nature et l'environnement fait certainement partie de ce lot, mais ici, on parle de droit. Et qui dit droit dit législation, procès, condamnations et tout le tralala. Et puisque les animaux ne pourront pas porter plainte, n'importe qui pourra porter plainte contre son voisin pour mauvais traitement infligé à un animal. La société sera-t-elle vraiment meilleure si les animaux ont des droits devant la justice ? Deux petites secondes de réflexion (pendant lesquelles vous pouvez imaginer un procès pour génocide de fourmis à un directeur d'une entreprise de nettoyage, un procès pour homicide involontaire à un père de famille qui a tapé un chevreuil en voiture...), et voila, le droit des animaux ne fait plus partie des idées qui font progresser la société.
8. Êtes-vous pour ou contre l’avortement ?
Hmmm... Ce site commence ici à être fabuleux. On aurait aussi pu poser "Quel est votre film préféré ?", "Qu'est-ce que vous pensez de la nouvelle coupe de Christine Boutin ?", ou "Vous a-t-on vraiment bercé trop près du mur quand vous étiez petit ?", ça n'aurait pas fait meilleur effet (quoique la dernière question aurait pu expliquer quelques détails).
12. « Comment justifier les dégâts s’élevant à des millions d’Euros provoqués par l'ALF (Animal Liberation Front) ? »
Pendant la Résistance, beaucoup d’hommes et de femmes guidés par leur conscience ont estimé devoir enfreindre les lois. De même, les militants de l'ALF ont choisi de sauver des vies.
Ah, qu'entends-je au loin ? Monsieur Godwin qui se rapproche ?
On oublie juste de préciser que pendant la seconde guerre mondiale, les résistants se battaient pour leur liberté, ou à la limite, pour celle d'individus de la même espèce. Remarquez, il faut bien reconnaître que la Gestapo anti-animale est très efficace en ce moment. Pas plus tard que la semaine dernière, ils ont arrêté un lapin de garenne avec un chapeau qui prétendait avoir été envoyé par le Général pour unifier la résistance, mais je m'égare...

La tête que ferait le Général s'il apprenait qu'on ose comparer le combat des résistants de 39-45 à celui de l'ALF.
13. « Pourquoi passer du temps à défendre les animaux quand il y a tant de gens qui souffrent ? »
Aider les animaux n’est ni plus ni moins important qu'aider les humains : les deux sont importants.
D'ailleurs, je suis encore scandalisé que lors du récent tremblement de terre au Japon, personne n'ait pensé à faire évacuer les chatons, ni à organiser une mission de secours pour remettre les thons à la mer après qu'ils aient été amenés loin de chez eux par le tsunami. Si c'est ni plus ni moins important, alors on devrait appliquer les mêmes mesures aux animaux qu'aux hommes lorsqu'on intervient sur ce type de catastrophes. 
Ou alors, c'est quand même plus important de sauver les individus de la même espèce que nous, que ça s'appelle la solidarité d'une espèce, qu'un humain ne vaut pas la même chose qu'un animal et que c'est justement parce qu'on a compris ça qu'on ne vit plus comme des animaux aujourd'hui... Mais ça, tout le monde ne l'a pas encore vraiment assimilé.

13. « La domination de l'homme sur les animaux est inscrite dans la Bible. »
Domination n'est pas tyrannie. La reine d'Angleterre « domine » ses sujets, mais elle n’a pas pour autant le droit de les manger ou de pratiquer des expériences scientifiques sur eux.
S'ils avaient été intelligents, ils auraient aussi pu répondre : "Oui, mais ce bouquin a été écrit il y a plusieurs milliers d'années, et c'est aussi pour ça qu'on trouve 15 lignes avant que le monde a été créé en 6 jours par un barbu perché sur un nuage." A quelques détails de vocabulaire, ça aurait été une réponse sensée.
Mais au lieu de ça, on entreprend de nous démontrer qu'on entend tout justifier grâce à n'importe quelle comparaison foireuse.
Exemple : "Un patron donne les orientations de son entreprise : a-t-il le droit de la vendre ?"
Réponse : "Le vent donne les orientations de la girouette, mais il n'a pas pour autant le droit de la vendre. Il en est de même pour le patron et son entreprise".

Levant la tête vers mes étudiants de l'ENA, je me rendis compte de mon erreur : ils n'avaient que trop bien compris ce point là, la plupart prenant déjà des notes. Et zut, flûte et crotte de bique, pestai-je en mon for intérieur, on va encore retrouver des comparaisons foireuses dans les discours politiques pour la génération à venir.
16. « Hitler n'était-il pas en faveur des droits des animaux ? »
Non. Les nazis avaient bien annoncé une loi contre la vivisection, mais elle n’a jamais été votée.
Ah, Monsieur Godwin ! Il me semblait bien que je vous avais entendu arriver. Les questions multiples de 8 doivent avoir un point commun, je pense. Celui d'être absurdes. Dommage que ça n'aille pas jusqu'à 24...
Monsieur Godwin, je vous laisse détailler cette question.

Tintin et Milou
Si Hitler aimait les animaux, alors aimer les animaux est mal. De même, si il aimait la blanquette de veau à l'ancienne, alors, c'est certainement mal (ça marche pour à peu près tout débat dont la logique est basse.... très basse).
19. « Êtes-vous déjà allé dans un abattoir ou dans un laboratoire de vivisection ? »
Il n’est pas nécessaire d’avoir visité ces lieux pour savoir ce qui s’y passe. Suffisamment de vidéos y ont été tournées, suffisamment de documents décrivent en détail ce qui s’y passe.
Ah, il faut quand même attendre la question 19 pour se rendre compte que les questions ne sont pas posées à l'association, mais à une personne. A qui ? On n'en sait absolument rien d'ailleurs... Ou peut-être que personne de l'association n'est jamais allé dans un abattoir ou un labo de recherche. D'ailleurs, il est bien connu qu'il est rarement nécessaire de se rendre sur place pour savoir ce qu'il se passe. Pas plus que de travailler dans le métier, ou de s'y connaître un minimum en la matière ; il y a juste besoin d'être con. Ces questions ne sont pas si bêtes que ça, finalement.

22. « Pourquoi la nudité dans les campagnes de PETA ? »
Notre mission est de promouvoir les droits des animaux auprès d’un public aussi large que possible, ce qui n’est pas toujours facile. Contrairement à nos opposants, qui sont en général des entreprises et des industries très prospères, PETA ne peut compter que sur la « publicité » gratuite qu’apporte une couverture médiatique.
Eh, oui. Parce que, pour toucher un grand nombre de personne, on peut soit tenir des propos fondés, justes, intelligents et percutants, ou alors on se met à poil. C'est un peu comme dans les films en fait ; si on veut qu'un film marche, soit on met un scénario construit et bien ficelé, soit on met des actrices pulpeuses et dénudées. Et le pire, c'est que ça marche...

Notez de plus que les opposants à PETA sont forcément des industries très prospères (donc sans doute un peu malhonnêtes), et en aucun cas des types normaux comme vous et moi (enfin, surtout comme vous) qui veulent simplement continuer à manger des steaks de temps à autre, et à écraser un moustique lorsque celui-ci vient leur tourner autour.

Fin des questions.
Je ne prends même pas la peine de vous montrer la page où Pamela Anderson - qu'est-ce que je vous disais il y a 5 lignes ? - nous explique que tous les animaux ont les mêmes parties du corps (à l'occasion, je lui demanderai de me comparer un serpent et un mouton...).

Pamela Anderson est réputée pour sa poitr... euh, sa logique et ses arguments... percutants.

Éteignant le rétroprojecteur, je me retournai vers mon interlocutrice : 
"Vous êtes toujours d'accord avec le message de cette association ?"
Elle dissimula prestement les restes de sa carte de membre de PETA qu'elle avait discrètement réduite en confettis lors de mon exposé.
- Ben, euh, oui, quand même sur le fond, mais c'est vrai que les animaux qui sont kikinous devraient quand même être plus importants que les blattes. Après, c'est quand même vachement....
- Et vous désirez faire carrière dans la politique ?
- Euh, oui, pourquoi ?
- Oh, juste comme ça. Finalement vous avez peut-être bien fait d'adhérer à cette association. Mais vu votre cas, je vous conseillerai de vous concentrer surtout sur la dernière question, la N°22. M'est avis que vous devriez obtenir des résultats tout à fait probants..."

6 commentaires:

  1. Il y a une seule espèce animale qui mérite de disparaitre : celle des cons.

    Franchement quand on défend le "droit des animaux" (c'est pas justement la notion de justice qui, entre autres, nous distingue en tant qu'humains ???) on ne mérite pas de polluer l'air de son haleine putride.

    Bien sûr c'est pas bien de maltraiter les animaux mais bon y'a un moment où faut juste s'arrêter de débiter des conneries et réfléchir.
    Quelle bande de buses !

    Merci pour l'article ;-)

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  2. Quelle bande de buses, je suis entièrement d'accord. Cela dit, selon eux, les intérêts des buses doivent également être considérés, et les buses ont les mêmes droits que les autres...
    Finalement, il y a une certaine logique dans leur discours !

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  3. C'est sûr que vu sous cet angle... hummm... ben en fait non, je comprends toujours pas, je continue à trouver ça complètement stupide :p
    A mon avis, ces braves gens, si on les enferme dans un grand bassin avec des piranha ou des requins, un banc de méduses ou un troupeau de boa constrictors, ils vont rapidement déchanter sur la beauté de la Nature ^^

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  4. "Franchement quand on défend le droit des animaux on ne mérite pas de polluer l'air de son haleine putride" ... Ah bon ... Ça me fait penser aux commentaires des ados du style "les vieux faut les tuer à la naissance" ou autres conneries. Ça me rassure de me faire traiter de conne à l’haleine putride par "une éternelle étudiante" qui poste sur son blog ses expériences insolites en matière de transport (conduite d'une dameuse, d'un métro !) Je pense que tous les défenseurs des droits des animaux doivent se sentir outrageusement dépités ! J'adore les lieux communs, pour vous les juifs doivent êtres des radins et les gitans des voleurs, comme nous des cons ! Bel exemple d'intelligence "Lilie" !

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  5. Cher Bogota,

    J'ai cru comprendre que les commentaires n'étaient pas de votre gout... Une remarque sur l'article cependant ?

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  6. Article intéressant.
    Je ne peux m'empêcher de demander : vous avez VRAIMENT lancé la remarque finale à votre étudiante ?

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